

SUBLIMIS
- » Ce que nous voyons n’est pas ce que nous voyons, mais ce que nous sommes. » ( Fernando Pessoa, Le Livre de L’intranquillité de Bernardo Soares, 1982.)
- – Vous dessinez bien !
- – C’est du coloriage japonais, c’est pour faire passer le temps. J’aime bien celui-là, ça ressemble à, ça ressemble à…vous savez cette chose qu’on colle sur les murs?
- – Du papier peint ?
- – Oui c’est ça, du papier peint, j’aime bien !
- Je comprends que Maryse dessine les murs de sa maison, entourée d’un mur de sacs plastiques ; Maryse me fait visiter sa maison imaginaire. Nous parlons longtemps et, malgré l’hostilité d’une foule indifférente, je suis frappée par notre intimité, l’évidence d’une notion de territoire. Je ne suis plus sur un trottoir, mais chez elle, dans l’espace qu’elle s’est créé, bien défini, avec son organisation, ses rituels, ses limites. Chavirée, je suscite d’autres rencontres et vérifie la véracité de mes intuition« Sublimis » se construit avec ces femmes et ces hommes qui, détachés du monde, vivent dans une autre temporalité, s’accrochent à d’autres repères, d’autres règles, d’autres rêves. Je m’intéresse à l’inventivité de leurs architectures, à l’ingéniosité déployée pour bâtir refuge, grotte, igloo, abri, cabane. Ces installations s’apparentent à l’art brut, sont des observatoires au ras du sol et du temps. Je privilégie une approche objective en choisissant de ne représenter que les constructions, où les traces des occupants, leurs présences/absences semblent, alors, plus réelles. Ces murs de sacs plastiques et de cartons les sauvent. Les murs nous abritent, nous consolent, nous protègent. On se confie aux murs qui nous entourent. On s’abandonne devant eux, on peut s’abandonner à ce point, parce qu’il y a des murs.
- – Je ne me souviens même plus de la tête de mes parents… alors je veux bien une photo de mon dessin.


SUBLIMIS
Erskine Caldwell

SUBLIMIS
Table

SUBLIMIS
Bienvenue chez moi

SUBLIMIS
Matelas de feuilles

SUBLIMIS
Toilette

SUBLIMIS
Rue du plat d'Etain

SUBLIMIS
chaleur du lit

SUBLIMIS
Boulevard Haussmann

SUBLIMIS
La Princesse au petit pois

SUBLIMIS
Chez Abdou

SUBLIMIS
Nid d'abeilles

SUBLIMIS
Elitis

SUBLIMIS
Petit meublé

SUBLIMIS
Papillons

SUBLIMIS
Comme on fait son lit on se couche Weil/Brecht

SUBLIMIS
Couvertures

SUBLIMIS
Maison de Jougli

SUBLIMIS
Couette

SUBLIMIS
Terrasse

SUBLIMIS
Porche

SUBLIMIS
Maison en Or

SUBLIMIS
Maryse

SUBLIMIS
Igloo

SUBLIMIS
Le Corbusier

SUBLIMIS
Boltanski

SUBLIMIS
Lana

SUBLIMIS
Dessine moi une maison

SUBLIMIS
Grotte

SUBLIMIS
La Rotonde

SUBLIMIS
La maison rose

SUBLIMIS
La maison de Bob

SUBLIMIS
Bidon en Or

SUBLIMIS
Linges au vent

SUBLIMIS
La maison rouge
SUBLIMIS
- Marie Antoinette
- Erskine Caldwell
- Table
- Bienvenue chez moi
- Matelas de feuilles
- Toilette
- Rue du plat d'Etain
- chaleur du lit
- Boulevard Haussmann
- La Princesse au petit pois
- Chez Abdou
- Nid d'abeilles
- Elitis
- Petit meublé
- Papillons
- Comme on fait son lit on se couche Weil/Brecht
- Couvertures
- Maison de Jougli
- Couette
- Terrasse
- Porche
- Maison en Or
- Maryse
- Igloo
- Le Corbusier
- Boltanski
- Lana
- Dessine moi une maison
- Grotte
- La Rotonde
- La maison rose
- La maison de Bob
- Bidon en Or
- Linges au vent
- La maison rouge
- Le soir je dors devant ce truc, j'imagine que je suis une princesse !
- Elle n'a pas quitté son banc depuis quinze ans, elle lit !
- Me mettre à table ! j'y pense souvant
- Le soir sur mon canapé, j'écoute de la musique, et j'oublie tout !
- Il faisait froid et les feuilles tourbillonnaient !
- Faut que j'parte au travail !
- Tu vois ! j'aime bien mon adresse !
- la seule chose à laquelle je pense c'est mon fils...
- Étudier devant ma table du silence, une table triste, en paix avec soi même !
- Je dors pas la nuit, j'ai trop peur !
- J'ai pas peur, les bâtons d'encens autour de ma tente me protègent !
- La dame du balcon descend un panier au bout d'une corde, avec du café et des tartines !
- Moi je me pose pas n'importe ou, faut que ça m'plaise !
- J'ai construit ma maison, aux pieds d'une jeune fille !
- C'est pas par ce que t'es à la rue, que t'aime pas l'art !
- y en a plus d'un qu'on essayé de me les piquer !
- Photographies moi devant la banque !
- Je rêve de l'odeur des cheveux de ma fille, je l'ai pas vu depuis Sept ans
- Il pleure dans mon cœur, comme il pleut sur la ville !
- Non c'est pas une voiture !
- Un matin je me suis réveillé, elle était plus là, elle s'est noyée dans la seine !
- - Ça ressemble à.... ça ressemble à.... - Du papier peint ? - Oui c'est ça du papier peint, j'aime bien !
- .... !!!
- Dans la maison de Lana, nous avons fumé et bu du café
- Je sais plus quel âge que j'ai !
- Le soir je fais un mur avec mes sacs !
- Je fume pas, je bois pas, c'est mauvais pour la santé !
- je me tricote un pull pur l'hiver, avec des maisons rouges !